Des accusations de clientélisme, d'abus de pouvoir, de discriminations, de favoritisme, etc., répandent la rumeur selon laquelle les attributions de logements sociaux seraient arbitraires et qu'il y aurait de nombreux abus.
Malgré certains progrès (voir ce site pour un exemple réussi d'action sociale pour le logement), des défis subsistent:
Les organismes Hlm en France sont souvent critiqués pour leur nombre élevé, leur taille jugée insuffisante pour être efficaces, la confusion entourant leur mission et le manque de transparence dans leur fonctionnement interne. Les pouvoirs publics s'orientent toutefois dans la bonne direction, avec notamment les objectifs suivants :
Une méconnaissance courante du financement de l'habitat social en France laisse souvent penser que l'État, et donc le contribuable, en est le principal payeur. Les locataires Hlm sont ainsi perçus comme bénéficiant de la solidarité nationale, et le logement social est assimilé à de l'assistanat. De plus, on croit souvent à tort que les dizaines de milliards d'euros d'aides accordées par l'État au secteur du logement sont principalement destinées au secteur Hlm.
Les tendances et les objectifs vont manifestement dans le bon sens :
Certains estiment que les dépenses consacrées au logement social sont économiquement inutiles, bien qu'elles correspondent à une nécessité politique et sociale.
Non seulement le logement est social (plafonds de loyers, plafonds de ressources, contraintes d’attribution,’ de non-cessibilité), mais il constitue un investissement sur le long terme. En moyenne, un logement social vit 100 ans. Une fois l’investissement amorti, les bénéfices engendrés sont réinvestis obligatoirement dans le secteur et en particulier dans la construction de nouveaux logements sociaux.
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